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Lloas
29 mars 2014

Poème pour MuCEM

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Dentelles de construction
Spectacle et discrétion
Force et fragilité
Lumière...Intimité
Des ombres et l' horizon
Absence et profusion
Fréquence et rareté
Rude féminité
Secrète révélation
Découverte... Abandon
Lucide opacité
Mystère et liberté
Charme des réalités.

Lloassignature

 Photos Lloas



 

 

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26 mars 2014

"Mère"

 

mère dico

Femme de cuisine à Lyon,
d'origine modeste,
de fort caractère,
ayant acquis ses lettres de noblesse
avec ses casseroles et sa générosité.

Illustration: cahier d'une cuisinière lyonnaise anonyme, fin XIXe siècle. Editions Stéphane Bachès Lyon 4

 

25 mars 2014

Les Mères...

la mère guy2

Toutes ont en commun un caractère bien trempé, une carte pratiquement immuable et quelques spécialités à l’origine de leur réputation....

Lien Texte: Les Mères

La mère filloux2

 

La mère brazier2

 

la mère Bizolon2

La mère Jean2La mère bourgeois2

La mère Léa2

La mère vittet2

La mère Elisa-Blanc2

La mère Paulette-Blanc2

la mère grande-marcelle2

La mère castaing2

 

 

25 mars 2014

Mots de cuisine...

 

Les Mères...

Ce sont d'abord des cuisinières, très jeunes, d'origine modeste, au service de grandes familles lyonnaises.

 

Les conditions économiques de l'entre-deux guerres motivant de nombreuses familles bourgeoises à se séparer de leur cuisinière,

celles-ci n' ont d'autre ressource que de s'installer à leur compte en acquérant qui un petit bistrot, qui un café, qui un estaminet, qui un modeste restaurant, fréquentés par une clientèle populaire et ouvrière où elles proposent une cuisine bourgeoise à la fois simple et raffinée.

La Mère Bizolon servira même des repas gratuits aux permissionnaires de passage, Gare de Perrache, durant la guerre 14/18 et renouvellera l’expérience en 1939.

 

Les restaurants des Mères gagnent en réputation et sont de plus en plus fréquentés par des patrons et industriels venus s’encanailler

et rechercher une cuisine familiale de bonne facture.

Les menus commencent alors à s’embourgeoiser...

 

Si les premières « Mères » étaient connues pour des plats populaires, comme

La Mère Guy avec sa matelote d’anguilles,

La Mère Brigousse, aux Charpennes, avec ses « tétons de Vénus » (grosses quenelles en forme de sein),

La Mère Fillioux (Françoise Fayolle) fondera sa réputation sur une volaille en demi-deuil et des fonds d’artichauts au foie gras.

 

Le développement du tourisme automobile et des guides gastronomiques qui lui sont associés,

va les consacrer au premier rang de la cuisine lyonnaise dont elles deviennent rapidement l’emblème.

 

Le XXe siècle compte ainsi une trentaine de « Mères lyonnaises »

La Mère Blanc (Elisa) avec son poulet de Bresse aux morilles et la côte de veau à l’oseille.

La Mère Bourgeois (Marie) avec son pâté chaud, ses grenouilles fraîches et son île flottante aux pralines roses.
La Mère Brazier (Eugénie) avec ses fonds d’artichaut au foie gras, ses quenelles, sa langouste Belle Aurore
La Mère Jean (Françoise Donnet) avec son petit salé, ses saucissons, ses tripes et ses andouillettes.
La Mère Léa (Bidaut) avec sa choucroute au champagne, son tablier de sapeur et son gratin de macaroni,
La Mère Vittet (Alice) avec sa cochonnaille, ses tripes, et ses escargots,
La Mère Pompon ( Marie-Louise Auteli ), La grande Marcelle (Bramy), la Mère Charles , la Mère Castaing (Paulette), la dernière Mère lyonnaise, spécialiste des poissons d'eau douce ...etc...

Toutes ont en commun un caractère bien trempé, une carte pratiquement immuable et quelques spécialités à l’origine de leur réputation.

D'après  la « Cuisine des Gones » bouchon  et  Le-Dictionnaire-universel-des-Créatrices(Editions des femmes)

7 mars 2014

Il coule, et nous passons!

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Alphonse de Lamartine

"Le lac"_ extrait

Anthologie de la Poésie française,

Collection Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard anthologie poésie la pléiade

 

 

 

 

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