28 mars 2009
Poème pour une peinture ................. Les oiseaux/Fernand Léger
Et les oiseaux se mettent en quatre
En deux
Pour tenir tête au soleil
À la lune
Ils mesurent l’importance
Ridicule
De la pagaille ambiante
Naissante
Et flottent les rubans
Les filins
L’équilibre parfait
Inconstant
Ils veulent s’approcher
Ignorer
Ce qui se passe autour
Dedans
Ils butinent le rêve
L’enfer
Des choses emmêlées
Structurées
Ils se pensent légers
Plombés
Au-dessus intouchables
Prisonniers
De la pagaille ambiante
Insistante
L’un tombe et l’autre exulte
De voir tomber son frère.
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