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Lloas
29 avril 2009

Debout près de vous

Quatre enfants ont voulu croire

Quatre enfants ont rêvé

Quatre enfants ont voulu dire

Quatre enfants ont crié

Quatre enfants encerclés

Quatre enfants malmenés

Quatre enfants emportés

Quatre enfants prisonniers.

Lloassignature29 avril An IX

 

 

 

Pour eux, ce chant partagé...Voir et écouter...

stay by me

Mots et Musique: Ben E. King, Jerry Leiber, Mike Stoller  1961

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28 avril 2009

On verra bien...

.../...quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle.
On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. .../...

_Emile Zola_                   

J_accuse_de_zolaJournal L'aurore_13 janvier 1898

27 avril 2009

Silence

silence

Tout est calme et muet

Faut-il bien s'en réjouir

Ou faut-il avoir peur?

Comment ne pas penser

Que l'autre monde existe

Celui des pas perdus

Et des mis de côté

Un silence de mots

Une évidente absence

Où sont-ils donc passés

Tous ces rois et ces gueux?

Ont-ils froid?

Ont-ils chaud?

Sont-ils si épuisés

Par trop de connivences?

Sont-ils si dépassés

Par l'inaction qui va?

Tout est calme et muet

Et j'ai peur de comprendre

Qu'il manque à leur instant

Une raison de vivre.

signature_Lloas 14 février An VII

 

26 avril 2009

Elle a écrit...

Reconstitution_de_Coramb_

L'esprit cherche et c'est le coeur qui trouve.

George Sand

23 avril 2009

BonheurS

po_me_minuscule

Dans le fond de nos coeurs

Dorment de grands bonheurs.

 

Et puis de temps en temps...

De tout petits bonheurs

Viennent les réveiller...

C'est comme çà les bonheurs...

 

...Pour Anny... signature_Lloasmars An VI

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17 avril 2009

le Temps et l'Océan

Le temps et l'océan

Bien sûr que le Temps bouge

Qu’il entraîne avec lui

Des milliers de moments

Comme l’Océan balance

Ses coquilles nacrées

 

Bien sûr que le Temps change

Qu’il varie du beau fixe

Au ciel sombre de pluie

Comme l’Océan agite

L’écume des marées

 

Bien sûr que le Temps frappe

Qu’il se met en colère

Pour passer les chagrins

Comme l’Océan se jette

A l’assaut des rochers

 

Bien sûr que le Temps glisse

Qu’il répand ses instants

De bonheur infini

Comme l’Océan s’étale

Sur ses plages assoiffées

 

Bien sûr que le Temps passe

Qu’il emporte avec lui

Des milliers de secondes

Comme l’Océan charrie

Ses gouttes d’eau perlées

 

Bien sûr que le Temps marche

Majestueusement

Simplement insolent

Comme l’Océan se donne

Aux regards des passants

 

Bien sûr que le Temps va

Inexorablement

Eternellement présent

Comme l’Océan survit

Aux tempêtes du monde.

 

Mais ce temps est le vôtre

Et pour l’apprivoiser

Pour le vivre plus fort

Gardez en vos deux cœurs

Le Temps de vous aimer…

...Pour Marlène & Julien... signature_Lloas 17 septembre an IV

 

16 avril 2009

Ma seule consolation...

"Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l'entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où elle m'aurait quitté, où elle serait redescendue. De sorte que ce bonsoir que j'aimais tant, j'en arrivais à souhaiter qu'il vînt le plus tard possible, à ce que se prolongeât le temps de répit où maman n'était pas encore venue. Quelquefois quand, après m'avoir embrassé, elle ouvrait ma porte pour partir, je voulais la rappeler, lui dire " embrasse-moi une fois encore " , mais je savais qu'aussitôt elle aurait son visage fâché, car la concession qu'elle faisait à ma tristesse et à mon agitation en montant m'embrasser, en m'apportant ce baiser de paix, agaçait mon père qui trouvait ces rites absurdes, et elle eût voulu tâcher de m'en faire perdre le besoin, l'habitude, bien loin de me laisser prendre celle de lui demander quand elle était déjà sur le pas de la porte, un baiser de plus. Or la voir fâchée détruisait tout le calme qu’elle m'avait apporté un instant avant, quand elle avait penché vers mon lit sa figure aimante, et me l'avait tendue comme une hostie pour une communion de paix où mes lèvres puiseraient sa présence réelle et le pouvoir de m'endormir. Mais ces soirs-là où maman en somme restait si peu de temps dans ma chambre, étaient doux encore en comparaison de ceux où il y avait du monde à dîner et où, à cause de cela, elle ne montait pas me dire bonsoir.... " 

Marcel Proust   

Du côté de chez Swann (Editions Livre de poche) proust_du_cote_de_chez_swann_1187683917

16 avril 2009

Elle a écrit...

beauvoir

Dans toutes les larmes s'attarde un espoir.

Simone de Beauvoir

15 avril 2009

Poème pour un dessin ................. Jeune fille/Véronèse

jeune_fille_V_ron_se_2Regarde-la

Et comprends moi

 

Tête inclinée

Atout majeur

                                        

Boucles rangées

Accroche cœurs

 

Regard caché

Secret supplice

 

Paupières baissées

Oeil en coulisse

 

Sourire fermé

Lèvres moqueuses

 

Jeune beauté

Tumultueuse

 

Modèle glacé

Se laissant voir

 

Œuvre lissée

Se laissant croire

 

Coups de crayon

Mais coup du sort

 

Derrière ce front

J’en tremble encore

 

Il la croyait conquise

Il la pensait soumise

 

Il la voulait muette

Elle l’avoue et le crie

 

A ce genre de conquête

Elle offre son mépris

 

Regarde-la

Et comprends moi.

signature_Lloas 3 avril an IV

10 avril 2009

Rêvalité

_cole

Des chaussures de daim fauve,

Une blouse nylon,

Des fiches de carton,

Un morceau de craie blanche,

Grande sur notre estrade,

Nous, en bas, tout petits,

Et les doigts boursouflés

Tenant le stylo rouge

Éternel pouvoir

De souligner les fautes

Royauté de maîtresse

Désir de devenir

Cette reine d'Ecole...

Absolue.

Quelques années plus loin

Des bottes de sept lieues

Un sourire rétréci

Des regards en souffrance

Des mots presque coupables

Petite sous leurs yeux

Eux, en face, si grands

Et les mains qui se tendent

Les cœurs qui se rattrapent

Éternels complices

Pour adoucir la faute

D’impuissance du siècle

De faire de ses enfants…

Des Hommes heureux

signature_Lloas 10 avril an IX

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