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Lloas

20 mars 2018

Fête

L'embellie_René Magritte

Les nuages douceur
Les bulles de gentillesse
Et la beauté du coeur
Ont laissé leur tendresse
Á la porte bonheur...

Lloassignature 19 mars An XVIII

Peinture: L'embellie_René Magritte (peintre belge)

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19 mars 2018

Le jour de Thomas

Thomas XVIII
Thomas XVIII_Lloas
Album Construitimages

16 mars 2018

Le jour de Emmy

Emmy XVIII
Emmy XVIII_Lloas
Album Construitimages

15 mars 2018

La pluie fait des claquettes

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit
Parfois, je m’y arrête,
Je l’admire, j’applaudis
Je suis son chapeau claque,
Son queue-de-pie vertical,
Son sourire de nacre
Sa pointure de cristal

Aussi douce que Marlène,
Aussi vache que Dietrich,
Elle troue mon bas de laine
Que je sois riche ou pas riche
Mais quand j’en ai ma claque
Elle essuie mes revers
Et m’embrasse dans la flaque
D’un soleil à l’envers

Avec elle je m’embarque
En rivière de diamants
J’la suis dans les cloaques
Où elle claque son argent
Je la suis sur la vitre
D’un poète endormi,
La tempe sur le titre
Du poème ennemi

À force de rasades,
De tournées des grands-ducs,
Je flotte en nos gambades,
La pluie perd tout son suc
« Quittons-nous dis-je, c’est l’heure
Et voici mon ilot
Salut pourquoi tu pleures ?
- Parce que je t’aime salaud »


Mots: Claude NOUGARO /Maurice VANDER 
Musique: Maurice VANDER /Claude NOUGARO 
Pour écouter, cliquer sur l'image
Vinyle 33T

Claude Nougaro_ Vinyle 33T

14 mars 2018

L'absence

.../...
Il savait où elle se trouvait, car elle* le lui avait appris quand il avait été en âge de comprendre: elle travaillait à Paris où elle était partie peu après sa naissance. Elle écrivait souvent, et il guettait le facteur, à midi, en rentrant de l'école. Á l'aller comme au retour, il courait tout au long des deux kilomètres qui séparaient la maison de Louisa du village, suivant le sentier bordé de haies vives et de noisetiers, qui, après être descendu jusqu'au cimetière, remontait vers des maisons coiffées de tuiles rousses. L'école était un petit bâtiment aux portes et aux fenêtres encadrées de briques et fleuri de lilas, au printemps, entre la salle de classe et le préau. Trente mètres avant la grille de l'entrée, une vierge aux couleurs douces,  jaunes et bleues, s'abritait dans une grotte, vestige d'une mission de 1880. Germain s'arrêtait chaque fois devant elle pour l'implorer: "S'il vous plaît, faîtes que ma mère revienne vite."

Un jour, avant de prendre la route de Paris, elle lui avait dit en le serrant dans ses bras:
- Bientôt je reviendrai et nous ne nous quitterons plus.
Depuis, il s'attachait à ses mots, se les répétait jour et nuit: "Je reviendrai et nous ne nous quitterons plus." Cet espoir l'aidait à supporter son absence mais ne l'empêchait pas d'en souffrir.
.../...

* Louisa, la femme bonne et généreuse qui a accepté de s'occuper de l'enfant.

Christian SIGNOL

Ils rêvaient des dimanches_Christian Signol

 

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13 mars 2018

Le jour de Valérie

Coeur star
Coeur star_Lloas
Album Construitimages

11 mars 2018

La tendresse n'a pas d'âge

La tendresse n'a pas d'âge
Lloas
Album Construitimages

Pour Giuseppina

9 mars 2018

Générosité

.../...
Le berger qui ne fumait pas alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les examiner l’un après l’autre avec beaucoup d’attention, séparant les bons des mauvais. Je fumais ma pipe. Je me proposai pour l’aider. Il me dit que c’était son affaire. En effet : voyant le soin qu’il mettait à ce travail, je n’insistai pas. Ce fut toute notre conversation. Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquets de dix. Ce faisant, il éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient légèrement fendillés, car il les examinait de fort près. Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il s’arrêta et nous allâmes nous coucher.
La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel, ou, plus exactement, il me donna l’impression que rien ne pouvait le déranger. Ce repos ne m’était pas absolument obligatoire, mais j’étais intrigué et je voulais en savoir plus. Il fit sortir son troupeau et il le mena à la pâture. Avant de partir, il trempa dans un seau d’eau le petit sac où il avait mis les glands soigneusement choisis et comptés.
Je remarquai qu’en guise de bâton, il emportait une tringle de fer grosse comme le pouce et longue d’environ un mètre cinquante. Je fis celui qui se promène en se reposant et je suivis une route parallèle à la sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de combe. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien et il monta vers l’endroit où je me tenais. J’eus peur qu’il vînt pour me reprocher mon indiscrétion mais pas du tout : c’était sa route et il m’invita à l’accompagner si je n’avais rien de mieux à faire. Il allait à deux cents mètres de là, sur la hauteur.
Arrivé à l’endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que c’était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens qui ne s’en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême.
Après le repas de midi, il recommença à trier sa semence. Je mis, je crois, assez d’insistance dans mes questions puisqu’il y répondit. Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille était sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout ce qu’il y a d’impossible à prévoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n’y avait rien auparavant.
.../...

Jean GIONO

L'Homme qui plantait des arbres_Jean Giono

 

8 mars 2018

Et je pense...

la femme aux yeux bleus_Modigliani-1918

Á la très sage Fleur
Élevée en douceurS
Si jolie comme un coeur
Objet d'éblouissement

Á la timide Hortense
Élevée en silenceS
Si sage comme un ange
Objet de ravissement

Á la gracieuse Elvire
Élevée en sourireS
Si douce comme zéphyr
Objet d'émerveillement

Á l'élégante Lilly
Élevée en harmonieS
Si belle à l'infini
Objet d'engouement

Et je pense...

Á la violence...

Lloassignature8 mars An XVIII

Peinture: La femme aux yeux bleus_Amedeo Modigliani (peintre italien)

7 mars 2018

Le jour de Laure

Papillons du coeur
Papillons du coeur_Lloas
Album Construitimages

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