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Lloas

3 juin 2010

L'espérance en l'Homme

Au cours d'une vie

Qui fut mouvementée

Dans un siècle où l'horreur bâtit ses records

Parmi les êtres qu'on a pu rencontrer

Sur le seuil d'un grand rêve ou dans des corridors

Au cours d'une vie

De vertes et de pas mûres

A se dire quelquefois que l''monde est foutu

Que l'Homme est fou qu'il va droit dans le mur

Il arrive que cette vie si cruelle et tordue

S'ouvre sur un jardin d'odeurs

Comme en avaient les fleurs

Que l'on avait cru disparues

S'ouvre mystère et boule de gomme

Quand l'espérance en l'homme chantait

Encore dans les champs et les rues ....dans les champs et les rues

Au cours d'une vie

Qui fut mouvementée

Il arrive qu''un jardin

Ou qu'un simple visage humain

Une main ouvre un nouveau chemin

 

Au cours d'une vie

Qui fut mouvementée

Traversée de voyages au bout de la nuit

A s'dire suffit mais tout de même hantée

Par la mort qui fait l'mort

Et par le temps qui fuit

S'ouvre tout un jardin d'odeurs

Comme en avaient les fleurs

Que l'on avait cru disparues

S'ouvre mystère et boule de gomme

Quand l'espérance en l'homme chantait

Encore dans les champs et les rues ....dans les champs et les rues

Au cours d'une vie

Qui fut mouvementée

Il suffit d'une voix

D'un certain regard pour qu'on voit

Un espoir toujours recommencer

Que l'on croit en l'amour planté sans cesse et replanté

Dans le cours d'une vie mouvementée

Tout s'pardonne tout se gomme

Et l'on voit soudain reverdir

Refleurir notre espérance en l'Homme

Il arrive qu''un jardin

Ou qu'un simple visage humain

Une main ouvre un nouveau chemin

Tout se gomme se pardonne

Et l'on voit soudain reverdir

Refleurir notre espérance en l'Homme ...

Mots: Claude Nougaro

musique: Marc Berthoumieux

Album CD "La note bleue" la_note_bleue_nougaro

Cliquer droit_Ouvrir le lien dans un nouvel onglet_Pour écouter: http://www.deezer.com/listen-3138676

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31 mai 2010

Fête des mères

f_te_des_m_res

 

Poème pour une lumière

 

Une lumière discrète

Cœur mystère

Flamme secrète

Equilibre impeccable

Des jours contradictoires

Suspendus sur le fil

Des feux éblouissants

Lumineux de tendresse

Reflet apaisant

De l’amour infini

Entre mère et enfant.

signature_Lloas31 mai An X, pour Constance

 

Poème pour sept fleurs

Sept fleurs du Sud

Cœur simple

Pétales chatoyants

Accord parfait

Des notes discordantes

Oubliées dans le voile

Des brises chaudes

Assoiffées d’amour

Oasis éclatant

De l’espace infini

Des gens qui s’aiment.

signature_Lloas31 mai An X, pour Hala

29 mai 2010

A vos désirs on vous dirait immortels...

Nous n’avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue ; elle suffirait, et au-delà, à l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. [...]

Pourquoi ces plaintes contre la nature ? Elle s’est montrée si bienveillante ! Pour qui sait l’employer, la vie est assez longue. Mais l’un est dominé par une insatiable avarice ; l’autre s’applique laborieusement à des travaux frivoles ; un autre se plonge dans le vin ; un autre s’endort dans l’inertie ; un autre nourrit une ambition toujours soumise aux jugements d’autrui ; un autre témérairement passionné pour le négoce est poussé par l’espoir du gain sur toutes les terres, par toutes les mers ; quelques-uns, tourmentés de l’ardeur des combats, ne sont jamais sans être occupés ou du soin de mettre les autres en péril ou de la crainte d’y tomber eux-mêmes. On en voit qui, dévoués à d’illustres ingrats, se consument dans une servitude volontaire.

Plusieurs convoitent la fortune d’autrui ou maudissent leur destinée ; la plupart des hommes, n’ayant point de but certain, cédant à une légèreté vague, inconstante, importune à elle-même, sont ballottés sans cesse en de nouveaux desseins ; quelques-uns ne trouvent rien qui les attire ni qui leur plaise : et la mort les surprend dans leur langueur et leur incertitude. [...]

Quelle en est donc la cause ? Mortels, vous vivez comme si vous deviez toujours vivre.

Il ne vous souvient jamais de la fragilité de votre existence ; vous ne remarquez pas combien de temps a déjà passé ; et vous le perdez comme s’il coulait d’une source intarissable, tandis que ce jour, que vous donnez à un tiers ou à quelque affaire, est peut-être le dernier de vos jours. Vos craintes sont de mortels ; à vos désirs on vous dirait immortels. [...]

Sénèque

"De la briéveté de la vie" _Dialogue 49 après JC_ (Collection Arlea)  seneque

27 mai 2010

Elle a écrit...

burqa_afg_s

Il faut aussi que la femme douce, loyale et pieuse, ne soit pas la dupe de son dévouement et qu'elle ne soit pas exploitée et tyrannisée.

George Sand

21 mai 2010

Ecume

ecume

Une rue familière

Singulière

Une allure reconnue

Lointaine

Une rencontre ordinaire

Nouvelle

Une approche naturelle

Etrange

Un échange banal

Particulier

Des mots clandestins

Révélés

Ne pas avoir de doute

Bizarrement

Sur la connivence

Inédite

Accepter la clarté

Evidente et furtive

De l’harmonieuse écume

Sur le sombre océan

Dissonant.
...Pour Martine.L...
ssignature_Lloas21 mai An X

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15 mai 2010

Jaurès

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s’appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l’absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d’être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

On ne peut pas dire qu’ils furent esclaves
De là à dire qu’ils ont vécu
Lorsque l’on part aussi vaincu
C’est dur de sortir de l’enclave
Et pourtant l’espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux yeux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu’à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Si par malheur ils survivaient
C’était pour partir à la guerre
C’était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu’ils aillent ouvrir au champ d’horreur
Leurs vingt ans qui n’avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l’ombre d’un souvenir
Le temps du souffle d’un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Mots et musique

Jacques Brel

Album CD "Les Marquises" Brel Jaurès

Cliquer droit _ouvrir le lien dans un nouvel onglet_ pour écouter: http://www.deezer.com/music/track/2296837

12 mai 2010

Petite fille du Sud

Petite fille du Sud

Cours vers la Vie, ne t’arrête pas

Protège tes envies, ouvre tes bras

Rêve et discute, souris et persécute

les pensées unanimes

qui condamnent et qui restent

dans le creux des abîmes

des gens qui se détestent

Garde-toi de la foule qui hurle et qui se plie

aux aurores funestes

Oublie les pieux discours qui gangrènent la vie

Encourage tes mots et ton indépendance

Ta noblesse de cœur…

Garde toi ton sourire et ta passion de vivre

Ta générosité…

 

...Pour Hala...signature_Lloas12 mai An X

8 mai 2010

C'est la vie

Car tout ce dont tu te plains, c'est la vie. Elle n'a jamais été meilleure pour personne et dans aucun temps. On la sent plus ou moins, on la comprend plus ou moins, et plus on est en avant de l'époque où l'on vit, plus on en souffre. Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n'en peut mais. C'est à nous de déblayer nos nuages.

George Sand

( Lettre à Gustave Flaubert )

Correspondance (Editions Georges Lubin) corresp2

6 mai 2010

J'aimerais tant...

j_aimerai_tant

J’aimerais tant t’écrire, ce matin silencieux

Je choisirais de dire les brouillards de mes yeux

Je te partagerais ma lourde solitude

Je t’abandonnerais ma grise certitude.

 

Tu aimerais tant m’écrire, ce bonheur de l’instant

Tu choisirais de dire tes sourires persistants

Tu me partagerais ta vive compagnie

Tu m’abandonnerais ta drôle de folie.

J’aimerais tant… Et toi aussi…

 

...Pour Freddo...signature_Lloas 6 mai An X

5 mai 2010

Plaisir partagé...d'humanité

le_festin_de_babette

En cette époque de recherche de spiritualité, de poursuite d’identité avec ce qu’elles peuvent engendrer de terrible parfois, ce  conte de Karen Blixen confirme à quel point nous nous fourvoyons dans les méandres d’une quête insensée, sans parvenir à atteindre ce qui nous fait défaut: notre largesse dans ce qu’elle a de plus bienveillant, de plus spécial et de plus réciproque.

Un don naturel. Un plaisir spontané. Un échange humain.

Partager notre meilleur, histoire d’être heureux…

Un petit village de Norvège en bordure d’un fjord, un climat rude, une atmosphère grise, une population pauvre…Un petit monde de gens honnêtes vivant au rythme de réunions chez les  filles d’un pasteur, perpétuant le souvenir de leur père, guide spirituel qui les avait toujours, tous, entretenus dans la tolérance et le respect. Devenus vieux, ces villageois ont de plus en plus de mal à se supporter. Depuis toujours, dignes mais raides, les têtes blanches deviennent coléreuses. Souvent, des disputes éclatent.

Le devoir fidèle de communion pèse, de toute sa théorie, sur les individualités et l’indulgence à vivre ensemble.   

Les deux sœurs étaient, dans le passé, des jeunes filles magnifiques, empreintes de bonté, mais leur père les avait fait grandir dans une lumière céleste si rayonnante que cet éclat les éloigna, vite, de l’amour terrestre. Pour Martine, l’aînée : sa beauté angélique et inaccessible,  aux yeux du jeune officier, Lorens, le fit souffrir et s’en aller, dans un renoncement respectueux. Pour Philippa, la seconde : sa voix quasi divine, éblouit son professeur de chant, Monsieur Papin ; il la sublima dans un amour solennel  mais se vit, anéanti, refuser sa porte.

La splendeur morale, admirable et sereine, prive plus qu’elle ne donne et, à l’issue, en pâtit aussi.

Babette, parisienne meurtrie, sans le sou et en fuite devant les persécutions de la Commune de 1871, trouve l’hospitalité, contre une simple aide ménagère, chez les deux sœurs, devenues de généreuses vieilles dames. Dès son arrivée, Babette intrigue et inquiète par ses différences mais déjà on se rend à sa virtuosité domestique et surtout culinaire. Petit à petit, elle procure un mieux être, pour tous, à la faveur de sa personnalité.

Et puis vient le grand jour du centenaire  de la naissance du pasteur. Martine et Philippa accordent à Babette, qui les sollicite pour la première fois, le droit de préparer un dîner français à l’aide d’une somme importante qu’elle a gagnée avec un billet de Loterie qu’elle faisait rejouer, en France, tous les ans, espérant ainsi retrouver quelque fortune.

Ce dîner français inattendu, insolite et redouté va troubler habitudes, certitudes et peurs séculaires en apportant bienfaits, réalité et compréhension tout en révélant, majestueusement, le sens profond de la vie. 

Ce petit conte est une grande démonstration, poétique et savoureuse, de générosité sincère, de fierté reconquise et de plaisir partagé…d’humanité !

Avec ma reconnaissance pour les encouragements de ma fille ... signature_Lloas 25 janvier an X

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Lloas a écrit...sur In Libro Veritas

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