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Lloas

17 janvier 2011

Les absences

les_absences

Les absences ont le goût

Amer des abandons

Le regret du passé

Le chagrin du présent

L’angoisse du futur.

 

Elles conjuguent à elles seules

Tous les temps de la vie.

 

Elles sont vides et muettes

Pourtant elles nous tenaillent

Nous remplissent et nous blessent

D’un mal incontrôlable.

 

Elles se font souveraines

En nos cœurs démunis.

 

Elles guident nos pensées

Nous font douter de tout

Remplissent nos pouvoirs

D’une sourde impuissance.

 

Elles sont seules fidèles

En nos âmes inconstantes.

 

Les absences ont le goût

Salutaire des consciences

Sans elles nous serions

De pauvres voyageurs

D' inutiles radoteurs...

Et de fieffés menteurs.

 

Lloassignature22 janvier An XI

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15 janvier 2011

Debout...

debout_Lloas

Bourdonnement laborieux

Claquement travailleur

Tintement actif

Silences appliqués

 

Une voix te susurre

La fatigue des ans

La pesante douleur

Et la sourde conscience

Que tu ne pourras pas

Arriver jusqu’au bout

Du chemin qu’ils te tracent

 

Bourdonnement des angoisses

Claquement des menaces

Tintement des chantages

Dans ton silence obéissant

 

Mais ils ont dit « Debout,

Il faut continuer »

Ils ont dit « Trop de vieux »

Et ils t’ont dit « Debout,

Tu dois continuer »

Et toi tu sais déjà

Que tu ne seras pas.

signature_Lloas15 janvier An XI

13 janvier 2011

...ni étonnés ni anxieux d'être là

N'est-ce pas, en effet, ici un lieu étrange par sa singulière beauté? Son nom seul provoque l'esprit à des idées de volupté et de mélancolie. Dites : « Venise », et vous croirez entendre comme du verre qui se brise sous le silence de la lune.... « Venise », et c'est comme une étoffe de soie qui se déchire dans un rayon de soleil... « Venise », et toutes les couleurs se confondent en une changeante transparence... N'est-ce pas un lieu de sortilège, de magie et d'illusion ?

Ce ne sont pourtant ni des ombres, ni des fantômes qui l'habitent, mais des hommes, et des hommes qui naissent et meurent, qui vivent et qui mangent, car ma gondole croise des barques chargées de légumes et de fruits, et l'eau roule des feuilles et des écorces. Sur les marches de ce petit quai, on entasse des paniers de poissons et de coquillages. Des gens marchandent ces nourritures. Ils n'ont l'air ni étonnés ni anxieux d'être là.

_Henri de Regnier_

Esquisses vénitiennes (Editions Complexe)esquisses_v_nitiennes__henri_de_regnier

12 janvier 2011

Avancer

marcher_2_

Pour trouver le plaisir d’avancer, il nous faut voir le ciel dans le bleu, la mer dans l’écume, le vent dans la brise, la fleur dans le cœur, l’arbre dans l’oiseau, l’air dans le parfum mais ne jamais fermer les yeux sur les obscurités, les tempêtes, les ouragans, les épines, les haches et les brouillards ; tout ce qui risque de nous perdre.

signature_Lloas12 janvier An XI 

11 janvier 2011

Il a écrit...

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Le gouvernement est une réunion d'hommes qui fait violence au reste des hommes.

Léon Tolstoï

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1 janvier 2011

Car tant que la politique contiendra la guerre,

Car tant que la politique contiendra la guerre, tant que la pénalité contiendra l'échafaud, tant que le dogme contiendra l'enfer, tant que la force sociale sera comminatoire, tant que le principe, qui est le droit, sera distinct du fait, qui est le code, tant que l'indissoluble sera dans la loi civile et l'irréparable dans la loi criminelle, tant que la liberté pourra être garrottée, tant que la vérité pourra être bâillonnée, tant que le juge pourra dégénérer en bourreau, tant que le chef pourra dégénérer en tyran, tant que nous aurons pour précipices des abîmes creusés par nous-mêmes, tant qu'il y aura des opprimés, des exploités, des accablés, des justes qui saignent, des faibles qui pleurent, il faut, citoyens, que la conscience reste armée.

Victor Hugo

Oeuvres complètes Politique (Editions Robert Laffont)recto_actes_paroles

Lloas_XI

 

30 décembre 2010

Elle a écrit...

soleil_et_grille_nature_liesbeth_passot

Le temps n'endort pas les grandes douleurs mais il les assoupit.

George Sand

15 septembre 2010

Liberté

Libert_

Inoccupé le temps

Des partages et des rires

Dénudé pauvre cœur

Qui a besoin de vous

Démunie cette envie

De vous revoir un jour

Abandonné l’espoir

De vous parler de moi

Desséchée mon oreille

Attentive à vos larmes

Assoiffée ma parole

Qui veut vous consoler

 

Déserts sont mes jours

Mais libre de nos rêves

Affranchie des devoirs

Dégagée des angoisses

Emancipée des peines

Souveraine en vos cœurs

Fidèle en vos absences

Incontrôlable don

De nos âmes liées.

 

signature_Lloas 15 septembre An X

7 septembre 2010

Il a écrit...

banc

Te raconter enfin qu' il faut aimer la vie
Et l' aimer même si, le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants

Renaud

2 septembre 2010

Doute

Doute

Le silence

Si ce n’est le cliquetis des frappes

Le calme

Si ce n’est la lutte des pensées

La paix

Si ce n’est la vague du passé

Tout me porte à penser

Que je suis rassurée

Tout m’entraîne à douter

Que je vais le rester.

 

Le soleil

Si ce n’est ce nuage initial

La lumière

Si ce n’est cette ombre ressassée

La clarté

Si ce n’est ce masque de fumée

Tout me porte à penser

Que je suis libérée

Tout m’entraîne à rêver

Que je vais le rester.

L’ennemi

Si ce n’est le châtiment suprême

La guerre

Si ce n’est  la juste délivrance

La blessure

Si ce n’est la plaie qui se referme

Tout m’entraîne à rêver

Que je vais m’en moquer

Tout me porte à douter

Que je vais pardonner.

 

signature_Lloas 2 septembre An X

 

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