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Lloas
6 mai 2010

J'aimerais tant...

j_aimerai_tant

J’aimerais tant t’écrire, ce matin silencieux

Je choisirais de dire les brouillards de mes yeux

Je te partagerais ma lourde solitude

Je t’abandonnerais ma grise certitude.

 

Tu aimerais tant m’écrire, ce bonheur de l’instant

Tu choisirais de dire tes sourires persistants

Tu me partagerais ta vive compagnie

Tu m’abandonnerais ta drôle de folie.

J’aimerais tant… Et toi aussi…

 

...Pour Freddo...signature_Lloas 6 mai An X

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12 mai 2010

Petite fille du Sud

Petite fille du Sud

Cours vers la Vie, ne t’arrête pas

Protège tes envies, ouvre tes bras

Rêve et discute, souris et persécute

les pensées unanimes

qui condamnent et qui restent

dans le creux des abîmes

des gens qui se détestent

Garde-toi de la foule qui hurle et qui se plie

aux aurores funestes

Oublie les pieux discours qui gangrènent la vie

Encourage tes mots et ton indépendance

Ta noblesse de cœur…

Garde toi ton sourire et ta passion de vivre

Ta générosité…

 

...Pour Hala...signature_Lloas12 mai An X

21 mai 2010

Ecume

ecume

Une rue familière

Singulière

Une allure reconnue

Lointaine

Une rencontre ordinaire

Nouvelle

Une approche naturelle

Etrange

Un échange banal

Particulier

Des mots clandestins

Révélés

Ne pas avoir de doute

Bizarrement

Sur la connivence

Inédite

Accepter la clarté

Evidente et furtive

De l’harmonieuse écume

Sur le sombre océan

Dissonant.
...Pour Martine.L...
ssignature_Lloas21 mai An X

24 juin 2010

La mémoire

la_m_moire

Dans la mémoire du monde

Les orages des jours

S’étirent à l’infini

Les nuages et les pluies

S’écartèlent en tempêtes

Les brouillards et les nuits

S’enfouissent dans les rêves

 

Dans la mémoire des cœurs

Les sourires familiers

Se perdent dans le temps

 

Tous les rires et les voix

S’ensommeillent en murmures

Tous les mots et les chants

Se taisent peu à peu

Un seul après midi

Sous le grand catalpa

Et tout est bouleversé…

 

 ...Pour Danielle...signature_Lloas 24 juin An X

 

25 avril 2010

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Charles Baudelaire

Imprimé sur papier à inclusion de fleurs, fougères et graminéesharmonie_du_soir

fait feuille à feuille à la main au Moulin Richard de Bas à Ambert d'Auvergne

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6 juillet 2010

Un homme heureux

Pourquoi les gens qui s'aiment

Sont-ils toujours un peu les mêmes?

Ils ont quand ils s'en viennent

Le même regard d'un seul désir pour deux

Ce sont des gens heureux

Pourquoi les gens qui s'aiment

Sont-ils toujours un peu les mêmes?

Quand ils ont leurs problèmes

Ben y'a rien à dire

Y'a rien à faire pour eux

Ce sont des gens qui s'aiment

Et moi j'te connais à peine

Mais ce s'rait une veine

Qu'on s'en aille un peu comme eux

On pourrait se faire sans qu'ça gêne

De la place pour deux

Mais si ça n'vaut pas la peine

Que j'y revienne

Il faut me l'dire au fond des yeux

Quelque soit le temps que ça prenne

Quelque soit l'enjeu

Je veux être un homme heureux

Pourquoi les gens qui s'aiment

Sont-ils toujours un peu rebelles?

Ils ont un monde à eux

Que rien n'oblige à ressembler à ceux

Qu'on nous donne en modèle

Pourquoi les gens qui s'aiment

Sont-ils toujours un peu cruels?

Quand ils vous parlent d'eux

Y'a quelque chose qui vous éloigne un peu

Ce sont des choses humaines

Et moi j'te connais à peine

Mais ce s'rait une veine

Qu'on s'en aille un peu comme eux

On pourrait se faire sans qu'ça gêne

De la place pour deux

Mais si ça n'vaut pas la peine

Que j'y revienne

Il faut me l'dire au fond des yeux

Quelque soit le temps que ça prenne

Quelque soit l'enjeu

Je veux être un homme heureux

Je veux être un homme heureux

Je veux être un homme heureux.

MOTS et Musique

William Sheller

Album CD "Parade au cirque royal" 39345134_encoding_jpg_size_300_fallback_defaultImage

ECOUTER...

8 mai 2010

C'est la vie

Car tout ce dont tu te plains, c'est la vie. Elle n'a jamais été meilleure pour personne et dans aucun temps. On la sent plus ou moins, on la comprend plus ou moins, et plus on est en avant de l'époque où l'on vit, plus on en souffre. Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n'en peut mais. C'est à nous de déblayer nos nuages.

George Sand

( Lettre à Gustave Flaubert )

Correspondance (Editions Georges Lubin) corresp2

12 janvier 2011

Avancer

marcher_2_

Pour trouver le plaisir d’avancer, il nous faut voir le ciel dans le bleu, la mer dans l’écume, le vent dans la brise, la fleur dans le cœur, l’arbre dans l’oiseau, l’air dans le parfum mais ne jamais fermer les yeux sur les obscurités, les tempêtes, les ouragans, les épines, les haches et les brouillards ; tout ce qui risque de nous perdre.

signature_Lloas12 janvier An XI 

29 mai 2010

A vos désirs on vous dirait immortels...

Nous n’avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue ; elle suffirait, et au-delà, à l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. [...]

Pourquoi ces plaintes contre la nature ? Elle s’est montrée si bienveillante ! Pour qui sait l’employer, la vie est assez longue. Mais l’un est dominé par une insatiable avarice ; l’autre s’applique laborieusement à des travaux frivoles ; un autre se plonge dans le vin ; un autre s’endort dans l’inertie ; un autre nourrit une ambition toujours soumise aux jugements d’autrui ; un autre témérairement passionné pour le négoce est poussé par l’espoir du gain sur toutes les terres, par toutes les mers ; quelques-uns, tourmentés de l’ardeur des combats, ne sont jamais sans être occupés ou du soin de mettre les autres en péril ou de la crainte d’y tomber eux-mêmes. On en voit qui, dévoués à d’illustres ingrats, se consument dans une servitude volontaire.

Plusieurs convoitent la fortune d’autrui ou maudissent leur destinée ; la plupart des hommes, n’ayant point de but certain, cédant à une légèreté vague, inconstante, importune à elle-même, sont ballottés sans cesse en de nouveaux desseins ; quelques-uns ne trouvent rien qui les attire ni qui leur plaise : et la mort les surprend dans leur langueur et leur incertitude. [...]

Quelle en est donc la cause ? Mortels, vous vivez comme si vous deviez toujours vivre.

Il ne vous souvient jamais de la fragilité de votre existence ; vous ne remarquez pas combien de temps a déjà passé ; et vous le perdez comme s’il coulait d’une source intarissable, tandis que ce jour, que vous donnez à un tiers ou à quelque affaire, est peut-être le dernier de vos jours. Vos craintes sont de mortels ; à vos désirs on vous dirait immortels. [...]

Sénèque

"De la briéveté de la vie" _Dialogue 49 après JC_ (Collection Arlea)  seneque

28 juin 2010

Berceuse pour adultes

Depuis qu'on a vieilli

Y'a plus d'marchand de sable

Assis au bord du lit

Pour nous chanter ses fables

Au début de la nuit

Comme à l'aube de nos vies

Depuis qu'on a vieilli

Qu'on n'est plus fille et garçon

On aime bien se rappeler

Qu'on a vaincu les dragons

On n’ose plus y rêver

Les héros sont fatigués

Y'a pas d'berceuse pour adultes

Parce qu'on a voulu grandir

On avale notre pilule

On a besoin pour dormir

Parce qu'on s'est laissés vieillir
Y'a pas d'berceuse pour les grands

Parce qu'on a tous voulu fuir

Ce qui reste en nous d'enfant

On n'peut plus s'assoupir

Avec ce tendre sourire

Parce qu'on s'est laissés vieillir

Depuis qu'on a vieilli

Tous nos souvenirs figés

Dans un album jauni

Vont pas pour nous s'animer

Pour redonner d'la vie

A nos pauvres yeux cernés

Depuis qu'on a vieilli

Et qu'on travaille pour payer

Notre p'tit bout d'paradis

On rêve d'être bercés

Par d'autres bras meurtris

Pour un moment de répit

 

Y'a pas d'berceuse pour adultes

Parce qu'on a voulu grandir

On avale notre pilule

On a besoin pour dormir

Parce qu'on s'est laissés vieillir

Y'a pas d'berceuse pour les grands

Parce qu'on a tous voulu fuir

Ce qui reste en nous d'enfant

On n'peut plus s'assoupir

Avec ce tendre sourire

Parce qu'on s'est laissés vieillir

Depuis qu'on a vieilli

Et que des corps étrangers

Sont v’nus souiller nos lits
Sans jamais y rester

Un p'tit bout d'insomnie

Qu'on voudrait bien partager

 

Depuis qu'on a vieilli

Et que ça nous prend deux souffles

Pour éteindre les bougies

Y'a ce cri qu'on étouffe

Dans le silence de nos nuits

Où nos sanglots s'engouffrent

 

Y'a pas d'berceuse pour adultes

Parce qu'on a voulu grandir

On avale notre pilule

On a besoin pour dormir

Parce qu'on s'est laissés vieillir

Y'a pas d'berceuse pour les grands

Parce qu'on a tous voulu fuir

Ce qui reste en nous d'enfant

On n'peut plus s'assoupir

Avec ce tendre sourire

 

Y'a pas d'berceuse pour adultes

Parce qu'on a voulu grandir

On avale notre pilule

On a besoin pour dormir

Parce qu'on s'est laissés vieillir

 

Parce qu'on s'est laissés vieillir...

Mots et musique

 

Lynda Lemay

Album CD "Ylynda_lemay

Cliquer droit_Ouvrir le lien dans un nouvel onglet_Pour écouter: http://www.deezer.com/listen-729904

5 mai 2011

La vie ne m'apprend rien

Qui ose dire qu'il peut m'apprendre les sentiments
Ou me montrer ce qu'il faut faire pour être grand
Qui peut changer ce que je porte dans mon sang

Qui a le droit de m'interdire d'être vivant
De quel côté se trouvent les bons ou les méchants
Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant

La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler, choisir un train
La vie ne m'apprend rien
J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin

Mais je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là

À ceux qui croient que mon argent endort ma tête
Je dis qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s'achète

Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand les prêcheurs sont à l'abri de la bataille
La vie des morts n'est plus sauvée par des médailles

La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler, choisir un train
La vie ne m'apprend rien
J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin

Je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là

La vie ne m'apprend rien

Mots et musique

Daniel Balavoine

Album CD "Intégrale des albums originaux"   41gCPP_A4lL

Ecouter: http://www.deezer.com/listen-886323

5 juillet 2010

Juste quelqu'un de bien

Debout devant ses illusions

Une femme que plus rien ne dérange

Détenue de son abandon

Son ennui lui donne le change

Que retient elle de sa vie

Qu'elle pourrait revoir en peinture

Dans un joli cadre verni

En évidence sur un mur

Un mariage en Technicolor

Un couple dans les tons pastels

Assez d'argent sans trop d'efforts

Pour deux trois folies mensuelles

Elle a rêvé comme tout le monde

Qu'elle tutoierait quelques vedettes

Mais ses rêves en elle se fondent

Maintenant son espoir serait d'être

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

Le cœur à portée de main

Juste quelqu'un de bien

Sans grand destin

Une amie à qui l'on tient

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

Il m'arrive aussi de ces heures

Où ma vie se penche sur le vide

Coupés tous les bruits du moteur

Au dessus de terres arides

Je plane à l'aube d'un malaise

Comme un soleil qui veut du mal

Aucune réponse n'apaise

Mes questions à la verticale

J'dis bonjour à la boulangère

Je tiens la porte à la vieille dame

Des fleurs pour la fête des mères

Et ce week-end à Amsterdam

Pour que tu m'aimes encore un peu

Quand je n'attends que du mépris

A l'heure où s'enfuit le Bon Dieu

Qui pourrait me dire si je suis

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

Le cœur à portée de main

Juste quelqu'un de bien

Sans grand destin

Une amie à qui l'on tient

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

J'aime à penser que tous les hommes

S'arrêtent parfois de poursuivre

L'ambition de marcher sur Rome

Et connaissent la peur de vivre

Sur le bas-côté de la route

Sur la bande d'arrêt d'urgence

Comme des gens qui parlent et qui doutent

D'être au-delà des apparences

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien

Sans grand destin

Une amie à qui l'on tient

Juste quelqu'un de bien

Quelqu'un de bien

Mots et musique

Kent

 

 

Interprète: Enzo Enzo

 

Album CD "Deux" enzo_enzo

ECOUTER...

27 mai 2011

Regard

Regard

Dans l'immense désert de nos vies lacérées
A l'horizon des jours de nos angoisses mornes
Se profile un halot de lumière indomptée
Qu'on aperçoit si faible, d'un regard presque borgne.
D'un côté il fait sombre et le ciel est chargé
De l'autre un soleil vif, inaccessible borne
De nos rêves meurtris, semble vouloir briller
Mais nous devons tourner nos têtes uniformes
Et accepter de voir d'un oeil singulier
Même si nos frayeurs alourdissent nos songes
Et que l'espoir se perd dans nos pensées moroses.
Partageons cette envie de braver le mensonge
Et rendons à nos vies toute leur dignité.

Lloassignature27 mai An XI

17 janvier 2011

Les absences

les_absences

Les absences ont le goût

Amer des abandons

Le regret du passé

Le chagrin du présent

L’angoisse du futur.

 

Elles conjuguent à elles seules

Tous les temps de la vie.

 

Elles sont vides et muettes

Pourtant elles nous tenaillent

Nous remplissent et nous blessent

D’un mal incontrôlable.

 

Elles se font souveraines

En nos cœurs démunis.

 

Elles guident nos pensées

Nous font douter de tout

Remplissent nos pouvoirs

D’une sourde impuissance.

 

Elles sont seules fidèles

En nos âmes inconstantes.

 

Les absences ont le goût

Salutaire des consciences

Sans elles nous serions

De pauvres voyageurs

D' inutiles radoteurs...

Et de fieffés menteurs.

 

Lloassignature22 janvier An XI

28 mars 2011

Rencontre

Rencontre

Petit bout de sourire
Petit goût de plaisir
Petit  bouquet de miel
Petit grain de soleil
Petit coin d'arc en ciel
Petit battement d'aile
Petit parfum de fleur
Petit feu de douceur
Petit air de musique
Petit refrain magique
Petit morceau de coeur
Grand moment de bonheur.

...Pour petite Noémie...Lloassignature28 Mars An XI  

2 septembre 2010

Doute

Doute

Le silence

Si ce n’est le cliquetis des frappes

Le calme

Si ce n’est la lutte des pensées

La paix

Si ce n’est la vague du passé

Tout me porte à penser

Que je suis rassurée

Tout m’entraîne à douter

Que je vais le rester.

 

Le soleil

Si ce n’est ce nuage initial

La lumière

Si ce n’est cette ombre ressassée

La clarté

Si ce n’est ce masque de fumée

Tout me porte à penser

Que je suis libérée

Tout m’entraîne à rêver

Que je vais le rester.

L’ennemi

Si ce n’est le châtiment suprême

La guerre

Si ce n’est  la juste délivrance

La blessure

Si ce n’est la plaie qui se referme

Tout m’entraîne à rêver

Que je vais m’en moquer

Tout me porte à douter

Que je vais pardonner.

 

signature_Lloas 2 septembre An X

 

21 décembre 2011

Croire

Croire

Quand nos Terres sont brûlées
Par le souffle glacé

Quand les peines ont conquis
Notre joie incertaine

Quand la Rive s'éloigne
Des possibles sourires

Quand le doute s'installe
Dans nos cœurs épuisés

Il reste quelque part
Dans un Rêve inconnu

Un zephyr de tendresse
Qui reviendra nous prendre

Nous rendre la justice
De nos vies lacérées

Et nous saurons alors
Que nous avons raison

De croire en l' Amitié.

Pour Nicole et René.... Lloassignature 21 décembre An XI

6 juillet 2011

PlaisirS

La Bretagne est un bras de granit et de landes, « finis terre », où, dans un dernier effort, le continent se jette dans la mer. Genêts battus par les vents, ciels bleus délavés par les tempêtes de Noroît, maisons aux toits d’ardoises, ces écailles de nuages qui ne brillent que sous la pluie, flottilles de bateaux qui rentrent au port dans un tourbillon de mouettes, les cales pleines de sardines.
La cuisine bretonne prend son inspiration à deux sources : la cuisine paysanne de l’intérieur, avec châtaignes et cidre nouveau, fars salés ou sucrés, crêpes de froment ou de blé noir, lait ribot, charcuterie, « fricot » au coin du feu, gibier, truites farios des ruisseaux et des lacs.
Le long des côtes c’est la cuisine des pêcheurs qui domine : poignées de bigorneaux noirs et luisants comme des pierres, palourdes finement striées de bleu et d’ocre, huîtres charnues, maquereaux fuselés comme des flèches d’églises, daurades aux nageoires hérissées. Le noble homard croise l’humble sardine, et l’on y trouve au détour d’un étal quelques trésors bien gardés : ormeaux nacrés, pouces-pieds à l’étrange physionomie, oursins ou couteaux.
La Bretagne c’est aussi la patrie du beurre, dont l’onctuosité demi-sel accompagne coquillages et poissons, viandes, fruits, légumes et desserts.
C’est également une terre où la douceur relative du climat océanique permet de faire pousser de nombreux fruits et légumes : choux-fleurs et artichauts, oignons de Roscoff, haricots cocos de Paimpol, fraises de Plougastel.
Au nord on y boit le cidre des Celtes et le poiré, le « chouchenn », l’hydromel breton ainsi que depuis une dizaine d’années des bières bretonnes issues de brasseries artisanales. Certaines bières présentent la particularité d’être brassées à partir de blé noir..
Au sud on boit le Muscadet et le Gros-Plant nantais, ainsi que des vins de cépage, Gamay, Cabernet, Grolleau gris ou rosé.
Enfin, depuis toujours, la Bretagne est séparée en deux par une ligne verticale à peu près à la hauteur de Vannes. A l’ouest la Bretagne « bretonnante » où l’on parle breton, à l’est le pays Gallo, où l’on parle (parlait) le Gallo, une langue romane distincte du français qui s’est développée dans la région. Gallo veut dire… breton en Gallo.

Extrait de l' Introduction à « Cuisine de Bretagne » de Christophe Certain cuisine_bretonne

16 août 2011

Elle n'en avait pas l'air

Elle n'en avait pas l'air

Elle n'en avait pas l'air. C'est à dire qu'elle souriait souvent, à tout le monde. Alors je me demandais si elle faisait vraiment la différence entre ceux qui le méritaient et ceux qui n'en avaient que faire. Certes bien agréable, son sourire semblait une sorte de clé immuable encourageant la sympathie et, avec le temps et l'habitude, devenait déconcertant.

Elle n'en avait pas l'air. C'est à dire qu'on ne savait pas si elle était confiante, vraiment confiante. Alors je me disais qu'elle ne devait pas trop savoir, dans sa vie bousculée, où se trouvaient, encore, ses vrais alliés et d'où pouvaient venir, encore, ses possibles adversaires.

Or, ce soir de juillet, elle s'est avouée parfaitement capable de trouver d'autres sourires pour nous et, avec une volonté appliquée, nous a écrit, parlé, partagé sa reconnaissance et son amitié. Rien ne l'y obligeait.

Depuis quelques semaines, elle demandait régulièrement nos emplois du temps de fin de semaine Affairée, chez elle, avec ses enfants, travaillant toute la semaine, elle n'avait pas le loisir de s'occuper de nous. J'imaginais que ses questions étaient les preuves de l'intérêt qu'elle voulait nous porter et surtout nous montrer.
Un jour, pourtant, elle insista beaucoup, expliquant que les vacances arrivaient et que nous allions être séparés dans le temps et l'espace. Avant cette trève d'été, elle désirait nous recevoir un soir pour dîner. Aux objections concernant le temps trop court, les frais engendrés, l'organisation difficile elle rétorquait qu'elle pouvait prévoir, que ce serait un dîner modeste et qu'elle y arriverait. Et elle poursuivait en nous parlant de son envie de pouvoir, enfin, nous avoir à sa table, chez elle.

Devant tant d'insistance, rendez vous fut pris pour un vendredi soir à dix neuf heures.
Ce jour là, je lui avais proposé de garder ses enfants un peu plus tard. Elle m'avait dit vouloir rentrer chez elle rapidement après ses heures de travail. Nous lui ramènerions les petits.
Nous avons été retardés par je ne sais quel contre temps et déjà, à dix neuf heures trente, elle s'inquiètait de ne pas nous voir arriver.
Nous avons garé notre voiture pas très loin et continué, à pieds, en suivant la petite rue villeurbannaise, comme en procession: les enfants, leurs parrain et marraine et nous deux. Un code connu nous a ouvert la porte de l'allée. Nous avons gravi les escaliers jusqu'au premier étage, accompagnés par une délicieuse odeur de plat cuisiné flottant dans l'air, puis traversé le long couloir menant à la porte d'entrée; le fumet était de plus en plus présent. C'était bien de chez elle qu'il se dégageait. Nous avons plaisanté sur le fait d'être rassurés, nous allions bien manger...

Quelques petits coups frappés à la porte et voilà notre hôtesse radieuse qui nous ouvre et nous accueille avec un sourire tout neuf: celui d'une satisfaction évidente et un rien de malice.

Nous entrons dans le coquet petit appartement que nous savions déjà bien aménagé mais nous sommes, dès l'entrée, surpris par de nouveaux éléments de décoration disposés avec soin et délicatesse. Le portrait de Grand-mère, suspendu sur le mur gauche du petit corridor, pour nous souhaiter la bienvenue. Grand-mère sera donc avec nous par la pensée. Sa fille en a décidé ainsi, avec tout l'amour qu'elle lui a toujours porté.
En avançant, nous découvrons une vraie table de fête! Le couvert est dressé sur une nappe violette (clin d'oeil à ma couleur préférée) parsemée de petites étoiles brillantes. Le bougeoir, offert par les jeunes marraine et parrain pour Noël, a été placé au centre de la table avec trois bougies rouges (sa couleur préférée) allumées. La lumière est tamisée. Une petite musique de fond est dispensée par la télévision. Les grignotages d'apéritif sont installés deci delà sur la table. Un plaisir des yeux et du coeur. Le respect des convives et une invitation au partage!
Au mur, bordant la table, sont accrochés les portraits de Lui et d' Elle avec toute la volonté de nous montrer leur connivence en cet événement. Elle en a décidé ainsi, avec toute la tendresse qui nous a toujours unit à Lui. Sur un autre mur elle a fixé le petit tableau que nous lui avons offert pour son anniversaire. Elle a acheté quelques fleurs blanches qu'elle a disposées dans un grand vase en verre pour parfaire l'ambiance chaleureuse et faire de cette pièce modeste un espace élégant

Saisis, nous complimentons notre hôtesse dont les yeux brillent de plaisir devant notre surprise. Son sourire se mue en rire franc et je suis contente de la voir ainsi.

Nous sommes debouts autour de la table. Elle se presse vers le réfrigérateur pour ramener une bouteille de champagne Mumm Cordon Rouge, son champagne préféré à Lui. Son sourire explose de plaisir d'entendre nos protestations mêlées à nos compliments sur son attention à tout ce qui peut nous réunir.
Nous nous apprêtons à trinquer quand elle nous arrête et se glisse dans sa chambre, contiguë à la pièce principale. Elle réapparaît avec quatre roses qu'elle tend à chacun de nous avec un sourire timide en expliquant qu'elle avait envie de faire un geste pour nous. Chaque rose a une couleur différente, blanche, ourlée rose, rouge, ourlée orangée. Sur le papier cellophane qui les enveloppe est épinglée une petite carte au recto de laquelle figure une image accompagnée d'une petite phrase d'amitié ciblée pour chacun. Elle a écrit quelques lignes au verso, nous accordant une pensée particulière et affectueuse.

Elle reste silencieuse pendant que nous lisons. Son sourire s'est effacé un peu sous le coup de l'émotion qu'elle vient de provoquer mais il revient vite, lumineux, devant le rire étonné de l'un, le sourire satisfait de l'autre, la tendre constatation de l'une, la débordante émotion de la dernière et pour chacun de nous quatre, cette discrète reconnaissance, affectueuse récompense, ô combien appréciée!

Elle coupe court aux remerciements et nous trinquons, les yeux dans les yeux. Je jette un regard furtif à Lui qui nous regarde, qui serait heureux avec nous et si fier d' Elle!
Elle s'asseoit en bout de table et là, verre à la main, elle commence un discours empreint d'une solennité qu'on ne lui connaissait pas, nous dit avec ferveur et gravité tout ce qu'elle a à nous dire, depuis sans doute longtemps, choisissant ses mots, s'excusant de son mauvais français (qui ne l'est pas) et insistant, répétant, reprenant afin d'éterniser ce moment qu'elle veut très important, beau et sûr, l'imprimer dans nos têtes et nos coeurs afin que jamais nous ne l'oubliions.

Nous l'écoutons, médusés, presque gênés par tant de gratitude avouée et de sentiments révélés, tout en nuances, entre officiel et chaleureux, pudique et courageux. Voilà, elle a fini et se lève, satisfaite. Son sourire est fier mais apaisé. Les nôtres sont intimidés mais heureux.

Mais voilà qu'il n'y a que quatre chaises et nous sommes sept. Qu'à cela ne tienne, elle va manger assise sur le vieux fauteuil dit-elle. Nous nous arrangeons pour qu'elle reste avec nous bien sûr, afin que que nous mangions ensemble; c'est à nous de lui faire comprendre qu'elle a et doit garder sa place parmi nous.
Et arrive le grand moment du repas, le point d'orgue de toute cette grande et minutieuse préparation de générosités: elle nous présente un plat qu'elle a choisi "de son pays", préparé avec ardeur, pour en trouver les ingrédients rares en notre ville, et application, pour le réussir parfaitement, à sa façon. Et commence le vrai partage par cet intime don de soi qu'est la cuisine et ce profond plaisir d'en accepter et d'en déguster les saveurs.

Ce qui nous a fait plaisanté, avant d'arriver, remplit toutes nos espérances; ces mets sont délicieux et les réflexions bigarrées qui les accompagnent nous remplissent, tous, d'allégresse. Une page se tourne, les rôles ont été inversés et nous sentons, tous, que le nouveau chapitre sera celui des échanges généreux et confiants.
Elle aura prévu le café, puisque nous l'aimons. Nous boirons encore le champagne apporté pour arroser les licences réussies des jeunes parrain et marraine. Le couvert levé et la vaisselle propre, nous restons tard dans la soirée. Nous sommes bien dans ce simple petit appartement  devenu, l'espace d'un soir, une immense salle de réception où les plus belles richesses ne se voient pas mais se vivent.

En partant, encore abasourdis d'émotion, nous la remercions avec autant de bonheur qu'il est possible.
Son sourire a la couleur de celui des gens de bien, satisfait, heureux, sûr et confiant, que j'espérais tant. Merci.

Lloassignature16 août An XI, à Valérie et ses deux soleils

 

26 septembre 2011

Les nuées

Les nuées

Les nuées des plus rien
Dessinent des orages
Sombres de vie perdue
Flottant dans l'air vicié
Des fortunes pesantes
Trouées de gloire funeste
Et gavées de mépris
Le passant n'a de cesse
D'écorcher vif encore
Le blessé de la rue
Qui ne sait plus sourire
Le badaud épuisé
Ne trouve rien à faire
Qu'à jeter son aumône
Dans la main qui se tend
Arrogance méfiante
De ce héros lassé

 
Lui, citoyen illustre
Rescapé des tempêtes
Qui lui tournent autour
Dans le froid douloureux
De sa peur indicible
Il passe son chemin
Sans un mot caressant
Pour cet autre lui-même
Qu’il sait possible d'être
Il laisse derrière lui
L'orage qui le menace
Dans l'obscurité crainte
Des nuées des plus rien.

Lloassignature26 septembre An XI

12 novembre 2009

Lettre

du 16 mars 1915, de Théophile Maupas, Instituteur au Chefresne,

« Me voilà encore une fois ayant plutôt l’air d’un mort que d’un vivant. Mon cœur déborde, tu sais ; je ne me sens pas la force de réagit; c’est inutile, c'est impossible.

J’ai pourtant reçu hier les deux boîtes que tu m’as envoyées, contenant sardines, beurre, réglisse, figues, pommes et mon beau petit sac et les belles canes. J’étais bien heureux, mais je me suis tourné vers la muraille et de grosses gouttes, grosses comme mon amour pour les miens ont roulé abondantes et bien amères. Dans ces moments où je songe à tout ce qui se passe d’horrible et d’injuste autour de moi sans avoir une ombre d’espoir Eh bien, tu sais, je suis complètement déprimé. Je n ai plus la force ni de vouloir ni d’espérer quoi que ce soit. Je ne vais pas continuer; ma pauvre Blanche, je ne vais pas continuer je te ferai de la peine, trop de peine etje pleurerais encore.

Aujourd’hui je vais savoir le résultat de l’affaire. Comme c’est triste, comme c’est pénible ; mais je n’ai rien à me reprocher ; je n’ai ni volé ni tué ; je n’ai sali ni l’honneur ni la réputation de personne. Je puis marcher la tête haute. Ne t’en tracasse pas, ma petite Blanche. Il y a bien assez de moi à songer à ces tristes choses; c’est pénible, attendu qu’à mon âge, ni dans la vie civile ni dans la vie militaire je n ‘avais dérogé à mon devoir.
Pour quiconque n’a pas d’amour propre, ce n’est rien, absolument rien, moins que rien. Moi qui ai du caractère, qui m’abats, me fais du mauvais sang pour un rien, eh bien, tu sais, ma bonne petite, j’en ai gros sur le cœur. Il me semblait pourtant que depuis mon enfance, j’avais eu assez de malheur pour espérer quelques bons jours. C’est ça la vie ! Oh alors, ce n’est pas grand chose ! Que de gens comme moi qui ont un foyer et qui ne sont plus ! des petits enfants qui appelleront souvent leur papa, une femme adorée qui se rappellera son mari dévoué ; c’est bien triste quand je songe à ces noires choses.

Allons, courage ! courage mon petit bonhomme, soutenons-nous, aimons-nous !

J’embrasse ton beau petit sac, ta bonne lettre, ta carte, tes cheveux; tout est là dans un petit coin de mon sac. Je l’ouvre souvent ce vieux sac pour y voir mes objets chers qui sont une partie de toi et de mon petit Jean. Pauvre petite!

Allons, courage, mon petit soldat ! Je me serre bien dur contre toi, ne me quitte pas et veille bien sur moi.
Embrasse bien fort ma Jeannette. Que je t’aime, mon Dieu et que je pleure »

 

classe_de_Theophile Maupas

1914_Classe de Théophile Maupas

40 ans_Fusillé le 17 mars 1915, pour l'exemple...

 

avec Louis LEFOULON_30 ans(Cheminot), Louis GIRARD_28 ans (Horloger),

Lucien LECHAT_23 ans(Garçon de café)

"Le fusillé" (Edition Isoète)_1934 le_fusille Blanche Maupas, Institutriceblanche_maupas

6 octobre 2009

L'aigle noir

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,

Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,

De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,

Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel…

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac, je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,

Un beau jour, ou était-ce une nuit,
Près d'un lac je m’étais endormie,
Quand soudain,

Semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,

Surgit un aigle noir...

 

Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain…

Surgissant de nulle part
Surgit un aigle noir,

 

Un beau jour, une nuit

Près d’un lac, endormie

Quand soudain…

Il venait de nulle part

Il surgit l’aigle noir

 

Un beau jour, une nuit

Près d’un lac, endormie…

Il venait de nulle part

Il surgit l’aigle noir…

Mots et musique

 

Barbara

Album CD "Barbara" master série"

Barbara_Master série CD

 

 

 

 

Ecouter_ Cliquer droit_ Ouvrir le lien  dans un nouvel onglet : http://www.deezer.com/album/240569

4 août 2009

Sister

La_femme_rousse_Amedeo_Modigliani

J'ai parlé avec Toi

J'ai eu peur avec Toi

J'ai décidé avec Toi

J'ai espéré avec Toi

J'ai lutté avec Toi

J'ai attendu avec Toi

J'ai respiré avec Toi

J'ai souri avec Toi

Je me suis assise avec Toi

J'ai persévéré avec Toi                                     

J'ai ri avec Toi

J'ai colèré avec Toi

J'ai recommencé avec Toi

J'ai forcé le destin avec Toi

J'ai rêvé avec Toi

Mais voilà que je pleure

sans Toi.

..Pour Calou...signature_Lloas17 août An IX

 

_huile sur toile "La femme rousse"-Amedeo Modigliani_

18 mars 2009

Parce que...

...quelquefois la Vie vous apporte des petits bouts de carton

d'une grande générosité...

construction d'un "Château d'images"

par signature_Lloas

quintina_et_joss_blog

 

Le dernier moment pour Quintina

carte_bouquinistes_danielle

Les bouquinistes pour Danielle

carte_ardoise_claire_mie

Le coeur ardoise pour Claire-Mie

carte_cour_de_r_cr_ation_catherine

La récrémanif pour Catherine

carte_rodin_michelle

L'enfant penseur pour Michèle

carte_jungle_nadou

La jungle chorale pour Nadou

carte_lune_fanny

La danseuse lune pour Fanny

carte_mamie_herv_

La mamie pour Hervé

carte_feuille_d_automne_sophie

La feuille d'automne pour Sophie

carte_miroir_corinne

Le miroir pour Corinne

carte_femme_bellisa

La rêveuse pour Isabelle

carte_valse

Le temps d'une valse pour Evelyne

carte_drapeaux_nadou

La force des drapeaux pour Nadou

carte_mer_bouteille_claire_mie

La bouteille du ciel pour Claire-Mie

carte_arbre_d_sob_issance_nathalie

L'arbre du rêve pour Nathalie

carte_oiseaux_coeur_quintina

La légèreté du coeur pour Quintina

carte_tomate_catherine_

Le jardin pour Catherine

carte_maternit_s_myriam_

Les maternités pour Myriam

carte_venise_s_verine

L'amour vénitien pour Séverine

13 janvier 2012

vêtements, langages, usages, lois, opinions, conditions...

..."que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution..."

Voltaire

Traité sur la tolérance (Editions GF Flammarion) Voltaire_Traité sur la tolérance

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